La musicothérapie : une approche non-médicamenteuse au cœur de la santé européenne.
La musicothérapie, portée par l’essor des interventions non-médicamenteuses (INM), s’impose progressivement au sein de la communauté scientifique européenne, grâce à ses bienfaits désormais reconnus sur la santé mentale et physique.
- La reconnaissance internationale de l’OMS
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en avant, l’an dernier, le rôle crucial des pratiques artistiques, telles que la musique, dans la prévention et l’accompagnement des maladies non transmissibles (cardiovasculaires, cancers, etc.). En complément des traitements médicaux, la musicothérapie peut améliorer la qualité de vie des patients. Cette reconnaissance mondiale souligne l’importance croissante des approches à médiation artistique dans les parcours de santé. - L’EMTC et les avancées scientifiques
Lors de la Journée européenne de la musicothérapie, le 15 novembre dernier, l’EMTC a organisé un webinaire dédié aux avancées scientifiques dans ce domaine. Les experts y ont présenté des études démontrant l’efficacité de la musicothérapie auprès d’adolescents, d’adultes et de personnes souffrant de troubles neurocognitifs. Avec environ 7 500 musicothérapeutes qualifiés en Europe, la discipline trouve progressivement sa place dans les institutions et les structures de soin. - Le forum européen sur les INM à Bruxelles
Le prochain rendez-vous au sujet des interventions non-médicamenteuses se tiendra le 5 décembre 2024 à Bruxelles. Ce forum européen, organisé avec le soutien de l’INSERM, rassemblera des décideurs politiques et des experts scientifiques pour discuter comment intégrer ces pratiques, dont la musicothérapie, dans les parcours de santé. Cet événement est une opportunité pour renforcer la reconnaissance et l’implémentation des INM à l’échelle européenne.
Nous sommes heureux de constater que la musicothérapie gagne chaque jour en reconnaissance, tant auprès des scientifiques que des institutions de santé. En tant que fédération, nous œuvrons pour que cette pratique se fasse reconnaître et s’intègre durablement dans les parcours de soin.